Episode 01 : Mise à jour

Chapitre 1 : Un ordinateur, c'est quoi en fait ?

Un ordinateur, c'est une machine équipée d'au moins deux composants : un processeur et un disque dur. Il y en a dans les téléphones portables, les calculettes ou les tableaux de bord d'une voiture...on en trouve partout !

Le processeur : c'est le moteur de tout ordinateur, c'est lui qui va faire les calculs et exécuter les applications. Plus il est puissant, plus il fait de calculs à la seconde, plus l'ordinateur va vite.

Le disque dur : Il stocke les informations.

Chapitre 2 : Transformer le réel en nombres !

Le Minitel (pour « Médium interactif par numérisation d'information téléphonique ») est un type de terminal informatique destiné à la connexion au service français de Vidéotex baptisé Télétel, commercialement exploité en France entre 1980 et 2012.

Ce qui fait image ici, c'est la capacité de l'informatique à afficher du texte. Il ne faut pas s'y tromper, il n' y a que peu de choses à voir entre entre un caractère typographique traditionnel et son équivalant numérique !

Dans l'exemple de gauche, une typographie dessinée par Hermann-Zapf-Gilgengart en 1939, les caractères sont créés grâce à la trace laissée par l'encre sur une feuille. C'est la forme de l'outil, une plume carrée, et le geste du dessinateur, qui donnent cette forme particulière aux lettres. A droite, il n'y a pas de geste et pas d'encre, juste des signaux lumineux qui SIMULENT la forme des caractères typographiques traditionnels pour permettre d'afficher un extrait du texte "Harry Potter à l'école des sorciers" de J.K. Rowling!

Pour comprendre comment cela marche, il faut se dire qu'une image est composée de plusieurs milliers de petits carrés : les pixels.

Une image est ainsi organisée en tableau

Elle est composée de lignes...

et de colonnes ! Chaque pixel est numéroté et occupe une place spécifique dans ce tableau. !

La définition d'une image

La définition d'une image correspond au nombre total de pixels qui composent cette image.

Dans cet exemple, l'image est composée de 32 x 32 pixels. Elle a donc une définition de 1024 pixels

Lorsqu'une image est composée de trop peu de pixels, on dit qu'elle a une faible résolution. C'est le phénomène de pixellisation de l'image.

La résolution d'une image

C'est une notion un peu difficile à comprendre. Le pixel est une unité de mesure. C'est l'élément de base qui permet de construire l'image par accumulation. En revanche, il n'a pas de taille fixe.

Pour pouvoir s'y retrouver, on a inventé la résolution. La résolution d'une image numérique est le nombre de pixels contenus par unité de longueur. L'une des unités les plus connue est le pouce, l'unité anglo-saxonne. Un pouce est égal à 2,54 cm. Ainsi on trouve souvent la définition en pixels par pouce (acronyme : ppp). On l'appelle le plus souvent dpi (dot per inch )

Dans l'exemple ci-dessus, les images 1 et 2 sont exactement identiques. Cela veux dire qu'elles ont la même définition, soit le même nombre de pixels ! En revanche, elles n'ont pas la même résolution : il y en a une ou les pixels sont plus gros !
Ainsi, l'image 1 à une résolution de 33 ppp.
l'image 2, quand à elle, a une résolution de 148 ppp.

La taille (ou poids) d'une image

La taille (ou poids) d'une image numérique correspond à la place occupée sur le disque dur par le codage de l'ensemble des pixels de cette image. Pour pouvoir comprendre cette notion, on est obligé d'aborder....

Chapitre 3 :Le langage binaire

Le BIT (BInary digiT)

Le bit est l'unité élémentaire utilisée en informatique. C'est un interrupteur qui contient l'information la plus simple : elle ne contient que deux valeurs : vrai ou faux, traduit par 1 ou 0. Le langage informatique peut se résumer à compter avec des interupteurs !. Avec 1 seul BIT, on peut compter jusqu'a 1.
Comment faire pour compter jusqu'à 3 ?
Il n'y a qu'une seule solution possible : ajouter un autre BIT !

A partir d’un bit, il est possible d’obtenir 2 états : 1 ou 0.

Avec 2 bits, il est possible d’obtenir 4 états (2*2) : 00, 01, 10, 11.

Avec 3 bits, il est possible d’en obtenir 8 (2*2*2) : 000, 001, 010, 100, 011, 110, 111, 101.
Ainsi :
000 = 0
001 = 1
010 = 2
011 = 3
100 = 4
101 = 5
110 = 6
111 = 7

PERSONNE NE COMPTE EN BINAIRE, SEULE UN PROCESSEUR EST CAPABLE DE LE FAIRE RAPIDEMENT !

En informatique, on a pris l'habitude de compter sur la base d'un octet, c'est a dire un "paquet" de 8 BITS.
Ainsi :
00000000 = 0
00000001 = 1
00000010 = 2
00000011 = 3
.........
11111111 = 255 !
On s'est apperçu qu'avec 8 bits de mémoire, on pouvait combiner les 0 et les 1 de 256 façons différentes, allant de 0 à 255. Cela donnait suffisamment de possibilités pour écrire un grand nombre d'informations différentes et, avec le temps, c'est devenu l'unité de référence. On appelle ces paquets de 8 bits des octets !
Ensuite, les besoins n'ont cessé d'augmenter :
lorsqu'on a utilisé 1000 octets, on a commencé à parler de kilooctets.
lorsqu'on a utilisé 1000 kilooctets, on a commencé à parler de mégaoctets.
lorsqu'on a utilisé 1000 mégaoctets, on a commencé à parler de gigaoctets.
lorsqu'on a utilisé 1000 gigaoctets, on a commencé à parler de teraoctets.
Lorsqu'on parlera de 1000 téraoctets, on achetera un disque dur d'un pétaoctets !

C'EST BIEN BEAU MAIS C'EST QUOI LE RAPPORT AVEC LES PIXELS !!!

C'est la que l'informatique réalise tout son potentiel. C'est là ou l'on comprend la transformation du réel en nombres !
Dans une image en noir et blanc, on va associer la puissance de la lumière avec l' octet. Ainsi, Si la puissance de la lumière est faible, son code sera proche de 0, et à l'inverse, si elle la lumière est forte, blanche, son code sera proche de 255 :
00000000 =0 = noir
11111111 =255 = blanc
10000000 =128 = gris

Ainsi, dans une image en noir et blanc, chaque pixel vaux un octet. Une image de 100 pixels fera 100 octets, une image de 1000 pixels fera 1 kilooctet....

Chapitre 4 :Le format .PBM

En informatique, tout est écrit avec des 0 et des 1, que ce soit du texte, une image ou une vidéo. Pour que l'ordinateur comprenne de quel type de fichier il s'agit, on a eu l'idée de mettre une extension après le nom du fichier. Ainsi, le fichier cours.txt dexigne un document de texte, alors que cours.mp3 est une chanson, de même que cours.mp4 est une vidéo et cours.jpg est une image. Le format indique à l'ordiateur quel logiciel il doit utiliser pour "comprendre" le fichier.

Il existe types de format d'image, on va s'interresser aujourduit au format .PBM . Ce format à été iventé dans les années 80 pour créer des images numériques. A cette époque, il n'existe pas encore d'appareil photo numérique. Pour avoir une image, il faut la créér pixel par pixel !

Voila une manière de créér une image utilisée au début des anées 80...

C'est quelque chose d'étrange.... Comment cela marche ?

L'image à été écrite avec un format PBM. Le Ce format de fichier est utilisé pour des images noir et blanc.

Un fichier .PBM commence toujours par un petit code, ici P1. Cela permet à l'ordinateur de bien vérifier qu'il s'agit d'un fichier pbm exact. Si le fichier ne commence pas par ce code, il ne fonctionnera pas.
Ensuite, on trouve le nombre "36", il s'agit du nombre de pixels utilisés par ligne.
Le nombre 39 correspond, lui, au nombre de pixels utilisés par colonnes.
l'image est codée ligne par ligne en partant du haut, chaque ligne est codée de gauche à droite.

Voila ce qu'affiche l'ordinateur lorsqu'il est lu avec un logiciel qui permet de voir les images.

Ensuite, on a invité le code .PGM, qui a permis de faire cela !

Un fichier .PGM commence lui aussi par un petit code, ici P2. Cela permet à l'ordinateur de bien vérifier qu'il s'agit d'un fichier .PGM exact. Si le fichier ne commence pas par ce code, il ne fonctionnera pas.
Ensuite, on trouve le nombre "36", il s'agit du nombre de pixels utilisés par ligne.
Le nombre 39 correspond, lui, au nombre de pixels utilisés par colonnes.
Petite nouveauté, le nombre 255 correspond à la valeur maximale que peut prendre le pixel.
l'image est codée ligne par ligne en partant du haut, chaque ligne est codée de gauche à droite.

Pour finir, on va aborder le problème du poids d'une image. Les fichiers .PBM sont fondés sur les BITS, alors que les images en .PGM sont fondées sur les octets. Cela à pour conséquence qu'une image PGM, pour un nombre de pixel identique, ocuppera 8 fois plus de place sur le disque dur qu'une image .PBM. Ce poids des images est important pour comprendre le fonctionnement d'internet et du web.